L’économie collaborative et le peer-to-peer vont-ils bouleverser le monde?
C’est un titre qui peut paraître ambitieux voire exagéré : dans son nouvel ouvrage, Michel Bauwens propose ni plus ni moins que de « Sauver le monde ». De quoi faire « ricaner les sceptiques de tout genre », reconnaît dans la préface le philosophe Bernard Stiegler. Pourtant, les thèses avancées par Michel Bauwens, théoricien de l’économie collaborative, s’inscrivent dans un horizon sombre : au cours des vingt prochaines années, l’automatisation pourrait provoquer le déclin de la société fondée sur le salariat, et nombre d’emplois risquent de disparaître.
Le discret contrat de 11 millions d'euros entre l'État et Microsoft Irlande
Les ministères du Travail, de la Santé et de la Jeunesse et des sports ont conclu l’année dernière avec Microsoft Irlande – et dans la plus grande discrétion – un important marché de plus de 11 millions d’euros. Si son contenu exact demeure encore extrêmement flou, il ressemble de très près au tristement célèbre contrat «Open Bar» signé par le ministère de la Défense, et tant décrié par les militants du logiciel libre.
Innovation urbaine: Open is the new Green!
La culture collaborative et le jeu d’acteurs prennent de plus en plus de place dans les processus de conception urbaine. Une approche plus ouverte et dynamique qui permet de mieux prendre en compte l’évolution des modes de vie, des usages, de l’histoire, de l’héritage et de tout patrimoine immatériel.
«La technologie ne peut se concevoir isolée de la politique»
Carlos Eduardo Parra Falcón est chef des opérations du projet Canaima au Centre national des technologies de l’information (CNTI), entité dépendant du ministère du pouvoir populaire pour la science, la technologie et l’innovation de la République bolivarienne du Venezuela.
Loi renseignement: et si le Sénat nous sauvait...
On le dit dépassé, désuet, voire bon à jeter. «Un bel objet inutile.» Et pourtant, sur certains textes, le Sénat semble parfois plus éveillé que l’Assemblée. A demander des précisions au gouvernement. A avouer sans fard sa compétence limitée sur quelques points plus précis.
Open Source ou Open Core: pourquoi s'en soucier?
Certains essayent d’appliquer un semblant d’Open Source à des business models et des modes de facturation d’un autre temps. Ils sont devenus des fournisseurs de logiciels «open core».
Ouishare Fest 2015: «L'économie collaborative peut nous permettre de réduire nos déchets»
En ce moment à Paris se tient le festival de l’économie collaborative. Pour Diana Filippova, connector à Ouishare, il faut à tout prix remettre l’humain au cœur de nos façons de consommer.
OuiShare Fest: Le peer-to-peer peut-il vraiment sauver le monde?
Le peer-to-peer ne se limite pas à l’échange de fichiers entre ordinateurs. Il permet à des individus de créer, entre égaux, de la valeur, c’est-à-dire des biens communs, immatériels mais aussi matériels. Un modèle vertueux, qui pourrait effectivement s’imposer dans une économie post-capitaliste, à condition néanmoins de régler la question de la rémunération des contributions. Mais de là à “Sauver le monde”, comme le promet le titre du livre de Michel Bauwens, fondateur de la Fondation P2P… À voir.
L’économie du partage sort de sa bulle
Au-delà de Uber et Airbnb, le mouvement collaboratif consolide son modèle et commence à irriguer de nouveaux secteurs. Revue de tendances.
La Russie développe un OS pour se libérer d’Apple et Google
Depuis l’affaire Snowden, Vladimir Poutine cherche à réduire la présence technologique américaine en Russie. Après avoir créé un navigateur et un réseau social, la Russie prépare un OS mobile avec des anciens de Nokia.
La Russie veut bouter Android et iOS hors de ses frontières
Le gouvernement Poutine veut créer un système d’exploitation mobile 100 % russe, en s’appuyant sur le logiciel open source Sailfish OS, créé par l’éditeur finlandais Jolla. Objectif: réduire la dépendance aux technologies américaines.
La Russie veut s’affranchir d’Apple et Google en lançant son propre OS
Le ministre de la communication a annoncé que son pays s’attelait à la création de son propre système d’exploitation mobile en vue de s’émanciper des technologies occidentales. Et aimerait y associer des groupes installés dans les autres pays des BRICS.