UGO : un logiciel libre pour l’Aide Sociale à l’Enfance
[…] Développé par le Conseil général de l’Essonne, ce logiciel est un outil au service des travailleurs sociaux afin de faciliter leur recherche d’hébergement d’urgence dans l’intérêt des enfants pris en charge au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance. […] Développé en interne et conçu avec une volonté collaborative inter-services, partenariale et avec les utilisateurs, le logiciel a été versé à la communauté du libre en septembre 2009. Cette démarche permet ainsi à tous les départements qui le souhaitent de télécharger librement le logiciel et de l’utiliser sans frais de licence, de modifier les programmes et de les adapter à leurs besoins, avec la possibilité de mutualiser les retours d’expérience. Plusieurs départements ont d’ailleurs déjà signifié leur intérêt pour la plateforme.
L’avenir sera «coopétitif» ou risque de ne pas être!
[…] Un autre exemple? Les logiciels libres. A l’heure où j’écris ces lignes, des milliers de personnes contribuent à améliorer bénévolement des logiciels. Le temps qu’ils passent à ce travail pourrait être très correctement monnayé là où ils ne récoltent que la satisfaction du travail accompli et un peu de gloire personnelle (restreinte à un petit cercle d’initiés) dans le meilleur des cas. Là aussi, la compétition n’est pas absente. Les logiciels libres sont en concurrence entre eux, ce qui permet de tirer la qualité vers le haut.
Une Ubuntu Party à Paris en présence de Mark Shuttleworth
[…] Selon Olivier Fraysse, le public qui se déplace se partage entre personnes qui ne connaissent rien à Ubuntu, qui « confondent encore souvent logiciel libre et gratuit », et nouveaux utilisateurs d’Ubuntu, qui viennent pour poser des questions ou remercier la communauté faisant vivre cette distribution.
JM2L à Sophia : deux journées en pointe sur le Logiciel Libre
[…] Un coup d’œil sur le programme des 4èmes Journées Méditerranéennes du Logiciel Libre à Polytech’Nice-Sophia, vendredi et samedi 27 et 28 novembre, et cela saute aux yeux : les JM2L ont pris une nouvelle dimension. Organisées par l’association Linux Azur avec Polytech’Nice, l’European Smalltalk User Group et OpenSides, elle s’étendent désormais sur deux journées. Mais surtout, le programme s’est singulièrement étoffé et diversifié. Au total, pas moins de 30 conférences allant du technique au communautaire.
Le Libre français s’insurge contre le brouillon du cadre d’intéropérabilité européen
[…] Trouble dans l’intéropérabilité en Europe. Le brouillon de la version 2 du European Interoperability Framework (EIF), un cadre d’interopérabilité européen dont le but est de faire la promotion des standards ouverts dans les administrations européennes, a subi quelques modifications capitales dans sa rédaction depuis sa première version. En ligne de mire, une définition alambiquée de l’intéropérabilité qui, dans cette mouture, ne repose plus uniquement sur des standards ouverts.
Firefox à la merci de Google?
Firefox, le navigateur de Mozilla, va bien, très bien même comparé à ses concurrents sur ordinateurs. Mais l’essentiel de ses revenus publicitaires sont issus d’un accord avec Google, qui a lancé son propre navigateur il y a plus d’un an. […] Mais la belle histoire pourrait mal finir. Firefox doit avant tout son succès à Google. En effet, l’essentiel des revenus publicitaires du produit (qui truste les finances de la fondation) proviennent d’un accord avec la régie de Google, en vigueur jusqu’en 2011. Seulement, Google a lancé il y a plus d’un an, en septembre 2008, son propre navigateur: Chrome. Et nombreux sont ceux, au sein du géant de la Silicon Valley, à remettre en question l’accord conclu avec Mozilla. Pourquoi un concurrent profiterait-il des recettes publicitaires maison?
La TVA désormais gérée sur une solution à base Open-Source
La Direction générale des Finances Publiques a opté pour une architecture basée sur 600 serveurs HP à processeurs Itanium, sous HP-UX, et utilisant la solution open-source Cobol-IT Compiler Suite. La Direction générale des Finances Publiques (DGFiP) fait évoluer en permanence les logiciels gérant la TVA en France, écrits en langage cobol. Ces applications ont des obligations de haute disponibilité.
Un député s’interroge sur HADOPI, après l’avoir votée deux fois
[…] C’est là toute la finesse d’Hadopi qui parvient à renverser la charge des ennuis : ce n’est plus à l’ayant droit de s’engluer dans une procédure fastidieuse, c’est à l’abonné de démontrer qu’il a sécurisé son accès. À défaut, contravention, amende, suspension. Belle affaire. Pour démontrer son innocence, l’abonné devra sans doute acheter un coûteux logiciel de sécurisation, ce fameux mouchard d’Hadopi dont le gouvernement a refusé l’interopérabilité ou la gratuité…
11e édition de Solutions Linux / Open Source 2010
[…] L’objectif du salon est d’offrir un panorama de l’activité du secteur pour apporter la réponse la plus complète et transverse à ses enjeux et préoccupations. Tout en conservant les fondamentaux intrinsèques au succès de l’événement depuis sa création, comme Le Village associatif, où Tarsus propose 65 espaces gratuits aux associations regroupant les communautés du logiciel libre. Une singularité qui permet de faire cohabiter l’ensemble des acteurs du mouvement.
Le père d’Ubuntu, Canonical, contribue au développement de Chrome OS
Ubuntu et Chrome OS partagent des composants systèmes et Canonical contribue, dans le cadre d’un contrat, depuis juin au développement de l’OS de Google. Ce partenariat ne remet pas en cause l’avenir d’Ubuntu assure Canonical. […] C’est Chris Kenyon, le vice président de la branche services OEM de Canonical, qui a révélé cette information le 19 novembre sur le blog officiel de l’entreprise. Ainsi, Canonical collabore directement au développement du système d’exploitation, et ce dans le cadre d’un contrat commercial signé avec Google (les modalités financières ne sont toutefois pas communiquées).