Mark Shuttleworth : « Le libre ne relève plus de l’utopie »
Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’aventure Ubuntu ? Pour moi, c’est la convergence de trois intérêts. Je m’intéresse à l’économie, aux questions sociétales et à la technologie. Le logiciel libre représente la partie logicielle d’un changement majeur dans la société. Un changement dû au fait que les gens sont aujourd’hui connectés les uns aux autres. Connectés par la voix, mais aussi dans leur travail, dans leurs idées, dans leur réflexion. Et ces connexions entraînent un bouleversement dans l’économie, dans la politique, dans la société civile, dans les contenus…
Open source vs logiciel libre : nouvelle polémique
Microsoft a ouvert sa fondation open source CodePlex.org le mois dernier. Celle-ci se distingue des autres groupes en prenant en compte les dépôts de licences et les besoins de propriété intellectuelle des éditeurs commerciaux. Père du projet GNU et président de la Free Software Foundation, M.Stallman critique notamment le fait que Microsoft utilise le terme « open source » (logiciel dont le code est ouvert) plutôt que Free Software (logiciel libre) qui met en avant la philosophie de la Free Software Foundation comme « la liberté et la solidarité sociale ».
11e édition des Journées du Logiciel Libre
Les 15, 16, et 17 octobre se tiendront à Lyon-Villeurbanne les onzièmes Journées du Logiciel Libre. Vous pourrez y retrouver une trentaine d’exposants et suivre une cinquantaine de conférences sur la place du logiciel libre dans notre quotidien.
AG Cigref : pour des DSI durables, libres, intégrés... mais pas dans les nuages
[…] et le logiciel libre. Ce dernier devient une préoccupation pour les DSI à cause, d’une part, des difficultés propres aux différences entre licences, et, d’autre part, du problème des licences contaminantes. Autrement dit : les DSI, qui préfèrent avoir à la fois le beurre et l’argent du beurre, veulent bien disposer de logiciels gratuits mais hésitent à redistribuer du code écrit à leurs frais. Une solution pourrait être un financement public des développements de logiciels libres. « Nous souhaitons que le secteur du logiciel libre soit appuyé par le Plan de Relance » a ainsi martelé Bruno Ménard, président du Cigref.
Les internautes les plus lents utilisent Linux
Navigateurs internet, fournisseurs d’accès, systèmes d’exploitation, tous se prétendent toujours plus rapides les uns que les autres. Mais, derrière les promesses commerciales, quelle configuration offre réellement la plus grande vitesse de navigation ? Pour le savoir, la rédaction s’est associée à la société ip-label.newtest pour analyser les performances des millions d’internautes qui ont visité Tom’s Guide pendant le mois de septembre. Les résultats sont passionnants et tordent le cou à quelques idées reçues.
15 minutes avec Mark Shuttleworth, PDG de Canonical
Comment voyez-vous Ubuntu dans cinq ou dix ans ? MS : Pour commencer, je souhaiterais voir les logiciels open source par défaut sur l’ensemble des ordinateurs. Ils permettent d’obtenir de meilleurs résultats tout en assurant une bonne stabilité. Et j’aimerais qu’Ubuntu représente le meilleur de cette idée. Aussi vous savez Canonical n’est pas une oeuvre caritative, nous fournissons un système gratuitement mais il y a aussi différents partenariats. J’aimerais que d’ici 5 ou 10 ans la balance entre ces deux segments se stabilise.
Alter Way : «Les communautés de métiers se familiarisent avec le mouvement open source»
Constatez-vous certains changements dans la sphère du logiciel libre ? Le monde PHP se professionnalise rapidement. Nous avons d’ailleurs mis en ligne un livre blanc sur ce sujet (NDLR Industrialisation PHP). Nous notons également une montée en puissance des clubs d’utilisateurs ainsi que des communautés de métiers (milieu médical, télécommunications, mobilité), qui adoptent rapidement l’open source.
Dans l'univers du logiciel, Google est schizophrène
Chris Dibona directeur des programmes du logiciel libre de Google […] C’est vrai. Nous avons une attitude schizophrène. Il y a des services sur lesquels nous pouvons ouvrir le code source et d’autres sur lesquels nous ne le pouvons pas. En particulier, nous n’ouvrons pas le code de notre moteur de recherche et le système de vente de liens publicitaires. Si nous faisions cela sur l’algorithme de recherche, nous donnerions des armes à nos ennemis au cas où ils voudraient faire des choses répréhensibles. Cela peut aller de la diffusion de logiciels malveillants jusqu’à la manipulation de l’algorithme pour apparaître en tête des résultats de recherche. Nous devons également respecter les lois de certains pays qui nous obligent à ne pas référencer certains contenus sur le moteur de recherche.
Dossier Open World Forum 2009 : un tournant pour le logiciel libre?
[…] la plupart des intervenants que nous avons interrogés nous confirment que la France est très en avance en terme d’adoption de l’open source. Alors que la plupart des pays se tâtent encore, l’Hexagone est en pleine phase d’industrialisation des solutions libres. Un mouvement qui a impressionné le quart de visiteurs étrangers présent à ce rassemblement… mais aussi nos confrères de la presse écrite, le monde open source décrochant la une du journal La Tribune. Inattendu.
Red Hat : «La crise oblige les professionnels à sortir de leur zone de confort»
[…] La crise est difficile, mais c’est un vecteur d’accélération fort pour l’open source, car il oblige les utilisateurs à sortir de leur zone de confort. La résistance naturelle au changement des professionnels est remise en cause par les problèmes de budget. La recherche d’alternatives aux solutions propriétaires s’intensifie donc, en particulier sur les parties les moins visibles du système d’information, bref, sur l’infrastructure.