Linux : qui contribue au développement du noyau ?
La Linux Foundation annonce la publication d’une mise à jour de son étude relative au développement du noyau Linux. Une étude qui permet de rendre compte de l’évolution de ce projet open source d’envergure et savoir quels sont ses principaux contributeurs et soutiens. […] Sans véritable surprise, Red Hat, IBM et Novell sont les sociétés qui emploient le plus de contributeurs. Depuis la version 2.6.24, le pourcentage de contributions au noyau Linux de ces sociétés s’évalue ainsi respectivement à 12 %, 6,3 % et 6,1 %. À souligner que pour 21,1 % il s’agit de développeurs indépendants. Parmi les autres noms de sociétés mentionnés, Intel ( 6 % ), Oracle ( 3,1 % ), Sun Microsystems et HP ( 1 % ), Google et AMD ( 0,8 % ).
Red Hat domine le marché Linux, seul Novell lui résiste
D’après ce qui filtre de la dernière étude d’IDC sur le marché Linux*, Red Hat s’est accaparé 64,7% des 567 M$ (+23,4%) de chiffre d’affaires généré autour de Linux en 2008, autrement dit, le support. Si l’on ajoute les 29% attribués à Novell, il ne reste pas grand-chose pour les autres distributions. Red Hat et Novell se tailleraient aussi la part du lion de la base installée gratuite (c’est-à-dire sans support). La base installée totale de RHEL (Red Hat Enterprise Linux) représenterait 47,6% du marché.
Du geek au grand public, le Libre pour tous ?
Linux incarne depuis longtemps l’esprit du Libre et de la communauté. Jusqu’alors réservé aux geeks et informaticiens avertis, le logiciel Libre tend à se démocratiser et s’ouvre désormais à l’utilisateur lambda. Il devient tout à fait imaginable de quitter les traditionnels Windows et MacOs, pour adopter une distribution Linux et découvrir l’univers du Libre. Cependant, Le Libre reste une alternative, loin de l’économie de marché, loin des réseaux grand public.
Jacques Attali : "Hadopi ne servira à rien"
Avis d’expert - L’intellectuel tire une nouvelle fois à boulet rouge sur cette loi censée combattre le téléchargement illégal mais qui selon lui a été faite pour protéger les Majors. Quasiment adoptée, la loi Hadopi continue à susciter une forte polémique. Jacques Attali, l’ancien conseiller spécial de François Mitterrand n’a jamais caché son opposition au texte. Dans une récente interview accordée à Ecrans (Libération), il en remet une couche.
La BNF négocierait avec Google la numérisation d’une partie de son fonds
Technologie - Le quotidien La Tribune révèle que la Bibliothèque Nationale de France aurait entamé des discussions avec Google en vue de lui confier la numérisation d’une partie de son fonds. Une démarche que la BNF avait jusqu’à présent refusée. […] Ce retournement à 180 degrés illustre donc l’impossibilité de la France de mener à bien la numérisation de son patrimoine, un défi pourtant crucial pour les générations futures.
Le libre, pourquoi pas vous ?
Fut un temps où installer Linux sur son ordinateur était une opération un peu ésotérique réservée aux initiés. Plus maintenant, nous raconte Frédéric Couchet qui est l’un des principaux champions du logiciel libre en France. « Promouvoir et défendre le logiciel libre », c’est la devise d’April qui fait des pieds et des mains depuis 1996 pour démocratiser le logiciel libre auprès du grand public, mais aussi des professionnels et des administrations. Avec un succès notable auprès de ces deux dernières catégories depuis quelques années déjà et plus récemment auprès du grand public.
Ministère de la défense : Herisson piquera le web dès mars 2010
Herisson ou « Habile Extraction du Renseignement d’Intérêt Stratégique à partir de Sources Ouvertes Numérisées » de la Délégation Générale pour l’Armement est un projet français visant à exploiter les sources dites « ouvertes » du web. Peu d’informations ont été données jusqu’alors, si ce n’est la diffusion du CCTP ou cahier des clauses techniques particulières (voir notre actualité) suivie de l’interview par Ecrans.fr d’un responsable de la DGA destinée à rassurer l’opinion sur ce qu’est Hérisson. […] « Herisson (Habile extraction du renseignement d’intérêt stratégique à partir de sources ouvertes numérisées) est un démonstrateur technologique qui n’a pas vocation à devenir opérationnel. Ce démonstrateur vise à automatiser, à l’aide d’outils logiciels libres ou du commerce, des actions de consultation, de téléchargement et de visualisation de données en libre accès sur Internet, que tout internaute peut réaliser.
Faille critique (corrigée) dans le noyau Linux
Linux n’est pas exempt de failles critiques. Deux ingénieurs de Google ont découvert une vulnérabilité critique dans le noyau Linux 2.4 et 2.6, soit la plupart des versions diffusées depuis 2001.
Firefox : une extension permet de consulter gratuitement les documents des tribunaux américains
Technologie - Avec RECAP, une extension pour Firefox, les internautes peuvent consulter les documents publics issus des tribunaux de district, d’appel et des faillites qui étaient jusqu’à présent payants. […] Or, ces documents sont libres de droits et peuvent être reproduits sans permission précise PACER. C’est sur ce point que s’appuie RECAP (PACER écrit à l’envers) pour offrir la consultation gratuite. Chaque document consulté par un internaute est automatiquement ajouté à la base de données. RECAP dispose déjà d’une base d’un million de documents.
Javascript et PHP, de plus en plus utilisés dans l'open source
Ces statistiques sont obtenues au travers d’une collecte automatique des codes sources. Black Duck analyse 200 000 projets au travers de 4 300 forges de développement. Cette collecte couvre également les licences open source. Ainsi, on apprend, sans surprise, que la licence la plus utilisée est GPL 2.0, avec 49,6 % des projets. Elle est suivie par LGPL 2.1 (9,5 %), Artistic License (8,6 %), BSD License 2.0 (6,3 %) et GPL 3.0 (5,3 %).