L'open source à la conquête du Parlement Européen
Les 6 et 7 juin prochains auront lieu les élections européennes. A cette occasion, l’April - l’association française de promotion du logiciel libre - a décidé de remettre sur le devant de la scène le Pacte du Logiciel Libre. Cette initiative permet de recueillir la position des candidats, qui représenteront la France au Parlement européen pendant cinq ans, vis-à-vis de l’industrie du logiciel. Pour l’utilisateur, il s’agit d’obtenir une meilleure transparence sur le sujet.
L'Unesco et Sun Microsystems s'associent pour promouvoir OpenOffice et les technologies ouvertes
L’Unesco et Sun annoncent avoir signé le 18 mai lors du Sommet mondial sur la société de l’information (World Summit on the Information Society, ou WSIS) à Genève un partenariat. Ils s’engagent à travailler pour l’éducation et le développement soutenus par les technologies ouvertes.
L’UNESCO et Sun Microsystems unissent leurs efforts pour renforcer l'éducation et le développement communautaire
Les technologies open source, éléments essentiels de la croissance sociale, éducative et économique et de la réduction de la fracture numérique. Dans un effort pour soutenir le développement économique et social, l’UNESCO et Sun Microsystems ont signé le 18 mai un accord lors du Forum 2009 du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI).
LOPPSI : la police sera autorisée à installer des chevaux de Troie
Alors que le bruit autour de l’Hadopi résonne encore, le tintamarre autour de la LOPPSI se fait de plus en plus assourdissant. Ce texte va en effet organiser le filtrage des sites pédopornographiques mais également la mise en place des mouchards légaux, véritables chevaux de Troie que les OPJ pourront installer sur les machines des suspects dans le cadre d’infractions graves commises en bande organisée.
Reconstruction du paysage informatique mondial, risques et opportunités
Au foisonnement primal d’un marché émergent succède progressivement une réduction du nombre d’acteurs et une stabilisation des parts de marché. C’est la cas de l’automobile, de l’aéronautique, de l’énergie à des stades différents. Deux options majeures s’ouvrent aux DSI soucieux de ne pas limiter leurs marges de manoeuvre aux offres des quatre majors de l’IT, IBM, SAP, Oracle ou Microsoft : faire plus soi-même en exploitant les potentiels du logiciel libre, ou ne plus faire du tout en se remettant à l’informatique du nuage.
Un décret pour l'accessibilité des sites publics
Quatre ans après l’adoption de la loi fixant les conditions de déploiement d’un référentiel d’accessibilité destiné aux sites Internet de l’administration publique, le décret signant son entrée en vigueur a été publié dans l’édition du Journal Officiel datée du 16 mai. Il reste maintenant à définir précisément le champ d’application du Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations. […] Très engagée sur la question, ainsi que sur l’épineux dossier du Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI), l’April (Association de promotion du logiciel libre), regrette pour sa part que la date de publication du RGAA ne soit pas communiquée, et que le texte « ne précise pas les modalités de contrôle de conformité des sites publics et de sanction ».
Wikipedia passe sous licence Creative Commons
Désormais, tous les contenus diffusés sur Wikipedia seront proposés sous licence Creative Commons By-sa, qui autorise leur exploitation à condition de citer la source et de préserver la licence. Un choix qui enterre un peu plus la licence GNU Free Documentation License, qui n’a jamais été très adaptée à la diffusion d’oeuvres littéraires et artistiques.
Vancouver, ville libre
Développer vers et pour les citoyens l’open source, l’ouverture et le partage des informations, l’interopérabilité, les formats ouverts: la motion adoptée par la ville canadienne devrait en faire un modèle. Elle marque la montée d’une informatique publique plus tournée vers les citoyens, illustrée par des services comme les applications libres développées à Washington à l’initiative du futur CIO fédéral Vivek Kundra. […] “Données accessibles et ouvertes : la ville de Vancouver partagera librement avec les citoyens, les entreprises et les autres juridictions la plus grande quantité de données possible en respectant la vie privée et la sécurité.
Étude : adopter Linux en entreprise
La guerre entre pro et anti-Linux manque parfois d’avis objectifs, des opinions idéologiques se heurtant souvent à un mur d’appréhension dû à l’image «geek» du système au manchot. L’étude de Freeform Dynamics publiée cette semaine est donc intéressante : elle porte sur les observations des entreprises qui ont envisagé Linux et, souvent, l’ont adopté au moins partiellement. […] Pourquoi une entreprise envisage-t-elle de passer au manchot, tout d’abord ? À cette question, une réponse simple : le coût. Plus de 70% des entreprises interrogées le considèrent comme un critère essentiel, pas tant pour les licences de Windows à acheter que pour les frais annexes. Par exemple, un bureau typique sous Windows va accueillir la suite Office, un outil comme Photoshop Elements, une suite de sécurité etc., autant de logiciels payants ; sous Linux, on s’orientera plutôt vers des outils gratuits (Open Office, GIMP…), et l’entreprise n’achètera pas de suite de sécurité en misant sur la rareté des virus.
Ecoles: l'informatique en logiciels libres
D’ici à 2013, les ordinateurs du primaire tourneront avec un système d’exploitation GNU/Linux et des logiciels open source. L’école genevoise va progressivement migrer vers des logiciels libres pour équiper les ordinateurs du corps enseignant et ceux des élèves. Dès l’automne, deux établissements du primaire essuieront les plâtres avec, en soutien, un sérieux appui informatique. […] Pour l’Etat, les avantages sont multiples. «L’information gérée par l’Etat est une ressource stratégique dont l’accessibilité par l’administration et par les citoyens, la pérennité et la sécurité ne peuvent être garanties que par l’utilisation de standards ouverts et de logiciels dont le code source est ouvert au public», peut-on lire dans le plan de déploiement. Le processus enclenché par le Service écoles-médias (SEM) se veut participatif. Le processus a été mené de manière transparente, sur la place publique dès le début.