Les technos 2008 : L’offre open source gagne ses premiers galons
Les logiciels libres d’intelligence économique ont commencé à trouver un écho auprès des entreprises et du secteur public. Grâce aux services d’assistance, ils sont devenus crédibles face aux offres propriétaires. Alors que le marché des solutions décisionnelles se concentre à la vitesse grand V, l’open source monte en puissance. Des solutions spécialisées et immatures, les logiciels libres d’intelligence économique (ou business intelligence, BI) se sont constitués en véritables suites, assorties d’offres de support professionnelles. Elles se sont placées en concurrence directe avec les propositions traditionnelles. Des arguments techniques et commerciaux qui ont séduit de plus en plus d’entreprises.
Minix, un OS Open Source stable désormais financé par l'UE
Pourquoi est-on habitué à ce que les télévisions ou les téléphones fonctionnent sans souci des années durant, et à ce qu’il faille régulièrement réinitialiser des ordinateurs ? C’est avec cette question en tête que le professeur Andy Tanenbaum, qui enseigne au département des sciences informatiques de la Vrije Universiteit d’Amsterdam, a démarré la version 3 de Minix et obtenu pour ce faire une subvention de l’Union européenne de 2,4 M€.
Open World Forum, le rassemblement du monde des logiciels libres
L’Open World Forum a pour vocation de réunir les acteurs du logiciel libre. Cette seconde édition prendra place à Paris, les 1er et 2 otobre prochains, en partenariat avec l’Open Source Think Tank. L’an dernier, cet évènement avait rassemblé plus de 1200 visiteurs et 160 speakers en provenance de 20 pays différents, au sein de 17 conférences. L’Open World Forum se veut le sommet des communautés du libre, des centres de compétence et de promotion des logiciels libres, de la politique régissant cet environnement, des DSI et de l’innovation.
Envol de la Mouette, l'association des utilisateurs francophones d'OpenOffice.org
Promouvoir l’utilisation et le développement d’OpenOffice.org. C’est l’objectif prioritaire de la Mouette, une association fondée au début du mois pour structurer la communauté francophone adepte de la suite bureautique libre. « L’idée, explique Jean-François Donikian, le président de la structure nouvellement constituée, est de disposer d’une organisation représentant à la fois les utilisateurs grand public et professionnels. » Si le produit bénéficie d’une bonne notoriété dans les cercles spécialisés, le dirigeant de la Mouette regrette en effet qu’il pâtisse d’une relative méconnaissance dans le grand public.
La France, championne de l’open source aux pieds d’argile
Une tendance au reflux ou du moins à la précarité de la vague open-source qui semble confirmée par le second volet du travail des chercheurs du Georgia Tech. En terme d’« environnement », la France se classe au 15ème rang, loin derrière la Suède – numéro un – mais surtout les Etats-Unis, qui prennent la deuxième place de ce classement plus spéculatif et prospectif, fondé sur des critères éducatifs, de pénétration des technologies, ou encore socio-économiques.
Leçons d'émancipation : l'exemple du mouvement des logiciels libres
Un mouvement ne parle que rarement de lui-même. Il agit, propose, théorise parfois sa propre pratique, mais ne se mêle qu’exceptionnellement de la descendance de son action dans les autres domaines, qu’ils soient analogues, tels ici les autres mouvement dans le cadre de la propriété immatérielle, ou qu’ils soient plus globalement anti-systémiques. […] Approche « pragmatique » et approche « philosophique » ne sont pas incompatibles, c’est du moins la principale leçon politique que je pense tirer de ce mouvement et de son impact plus global sur toute la société.
Les développeurs aussi doivent se mettre au vert
Comme le résumait Arjan Van De Ven, patron de la branche Linux d’Intel, lors d’une récente conférence, “le matériel est aujourd’hui capable de réduire automatiquement sa consommation, encore faut il que le logiciel le lui permette!”. Il est temps pour les développeurs de se mettre au “vert”. Techniques, bonnes pratiques, outils et opportunités… Voici un tour d’horizon de l’univers du “Green Developer”.
Les geeks feront-ils perdre Sarkozy en 2012?
La loi Hadopi a été la goutte d’eau d’un ras-le-bol déjà bien généralisé au sein de la vaste et contrastée communauté des geeks : informaticiens, développeurs, programmeurs, blogueurs amateurs, militants des logiciels libres, simples utilisateurs avancés mais actifs sur les forums d’entraide, etc. Les brevets logiciels au niveau européen, la “Tasca-taxe” sur les supports de mémoire, la loi Dadvsi, le paquet télécom, les volontés de contrôle de l’information, les délires sur les “labels” de site d’info…
Quand Internet réinvente le politique
Une enquête menée auprès de cyberactivistes montre comment Internet est devenue un véritable laboratoire politique. Scripts, blogs, forums, listes de discussions reformulent sans cesse les cadres du débat public. […] Les auteurs, dans un livre informé et riche, montrent que les cyberactivistes n’ont rien des technophiles naïfs et béats que moquait naguère Serge Halimi. Ils ont une vraie culture politique (présentant même souvent un passé de militant traditionnel) et mènent une réflexion sur leurs propres pratiques. Leur désaffiliation vis-à-vis des structures politiques institutionnelles ne peut guère être lue comme une simple défection, elle constitue le point de départ d’une autre prise de parole. Les références de ces « orphelins de la politique » sont hétérogènes : ils puisent autant dans la culture des hackers, ces pirates informatiques provocateurs et créatifs, que dans les avant-gardes artistiques, le situationnisme ou la contre-culture américaine. S’y retrouvent aussi bien des partisans du logiciel libre, attachés au droit au savoir et à l’information, que des altermondialistes, des écologistes ou des artistes engagés.
Pour qui sonne Linux?
Linux est une alternative intéressante, mais sa petite part de marché lui confère un statut de minorité qui cause quelquefois des problèmes. Un exemple. Le statut de minorité C’est quoi 1 %? Pas grand-chose. Parlez-en aux 200 000 Tamouls qui vivent dans le Toronto Métro, ce qui leur confère un gros 4 % de la population, ou encore aux 100 000 Haïtiens qui ont élu domicile sur l’île de Montréal, soit 5 % de l’ensemble, ou même aux 2 millions de diabétiques canadiens, c’est-à-dire quelque 6,5 % de la grande feuille d’érable.