Depuis qu’Elon Musk a racheté Twitter, Mastodon est présenté comme une alternative crédible. C’est oublier la facilité d’usage à laquelle les internautes sont habitués.
Alors que l’ombre de l’exemple chinois et de son “crédit social” plane sur les libertés publiques, la France s’apprête à déployer ALICEM, un système de reconnaissance faciale pour accéder aux services publics en ligne. Malgré de nombreuses réticences…
Alors que l’Union européenne tente de renforcer le contrôle de l’exportation de technologies de surveillance depuis 2016, des documents internes au Conseil de l’UE transmis en exclusivité à Netzpolitik et Télérama par Reporters sans frontières montrent que plusieurs pays, au premier rang desquels la Suède et la Finlande, sont déterminés à saboter ces efforts. A sept mois des élections européennes, l’Allemagne et – surtout – la France semblent prêtes à accepter n’importe quel compromis, même s’il faut sacrifier les droits de l’homme sur l’autel des intérêts industriels.
Ritournelle, nom féminin, familier: idée que quelqu’un ressasse et qui revient comme un refrain dans la conversation. Exemple: mercredi 12 septembre, le Parlement européen sera amené à voter pour ou contre la directive relative au droit d’auteur. Une vieille rengaine. Début juillet, les eurodéputés avaient contre toute attente rejeté le texte, scellant une victoire tactique des géants du numérique face aux industries culturelles.
Yahoo! est un saumon. Dans un monde post-Snowden, les colosses du web ont eu une épiphanie: ils n’ont rien d’autre à vendre que de la confiance à leurs utilisateurs. Bien sûr, Google, Facebook, Amazon et consorts continuent de sucer nos données comme des nectarivores. Mais Yahoo! est un saumon.
La député Isabelle Attard a réussi, à la surprise générale, a faire passer un amendement qui prévoit en 2022 la fin de la haute autorité chargée de la lutte contre le téléchargement illégal. Elle s’en explique.
Manuel Valls présente en conseil des ministres ce jeudi 19 mars un projet de loi renseignement qui prévoit la création d’un algorithme de détection des comportements suspects sur Internet. Faut-il déjà crier au loup?
Le texte, discuté en procédure accélérée à l’Assemblée nationale, vise toutes les infractions informatiques, bien au-delà de projets terroristes. Et pourrait inquiéter hackers, activistes et journalistes.