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Jérôme Hergueux: «La société civile en réseau peut faire mieux que tous les Gafam»
Pour le chercheur Jérôme Hergueux, Wikipédia est l’expression des sociétés civiles du monde entier. Issue d’une longue histoire de l’Internet, l’encyclopédie libre pourrait aussi servir d’exemple pour se réapproprier les réseaux sociaux des Gafam.
Pourquoi faut-il défendre Wikipédia?
Menacés, inquiets, les contributeurs et contributrices de Wikipédia expliquent à Basta! pourquoi il est important de se battre pour l’encyclopédie en ligne qui permet à tout le monde d’accéder au savoir, sans but lucratif.
Qui sont les «petites mains» de Wikipedia, l'encyclopédie libre qui agace réacs et géants de la Tech
Chaque jour, des millions d’internautes y trouvent des infos et du savoir gratuitement et en accès libre. Mais ce site n’existerait pas sans ses bénévoles. Des «wikimédien·nes» racontent ce que signifie contribuer à l’immense encyclopédie en ligne.
Quitter X, mais pour Mastodon ou BlueSky?
Avec le soutien de Musk à Trump et aux extrêmes droites européennes, un mouvement se forme pour quitter X/Twitter. Mastodon, réseau social non lucratif et respectueux des données, est la première alternative. Rencontre avec son responsable technique.
«Faire quelque chose, le partager», sans visée commerciale: le combat du logiciel libre n'est pas mort
Souvent bénévoles, les développeuses et développeurs de logiciels libres contribuent largement au monde numérique actuel. Deux libristes trentenaires témoignent d’un secteur en recomposition face au poids écrasants des géants du numérique, de Google et Microsoft à Twitter et Facebook.
Un projet de loi pour renforcer la censure du web: «Une perspective inquiétante pour la liberté d'expression»
Dans son projet de loi pour «sécuriser et réguler l’espace numérique», le gouvernement veut imposer aux navigateurs web (Chrome, Safari, Mozilla…) de censurer des sites internet. Mozilla et la Quadrature du Net craignent que cela fixe un précédent dangereux.
L'obsolescence des smartphones et la collecte massive de données mettent en péril l'avenir du numérique
Le numérique représente 10% de la consommation d’électricité en France, et 2,5% de ses émissions de CO2. Des minerais nécessaires aux appareils à l’énergie consommée par les data centers, le numérique a des effets écologiques en augmentation constante. Mais ce n’est pas forcément réduire son usage d’Internet qui est décisif pour la sobriété énergétique.
Profs, parents d'élèves et activistes se bougent pour libérer l'école de l'emprise de Google et Microsoft
Les Gafam, multinationales du numérique comme Google ou Microsoft, prennent toujours plus de place dans les écoles et mettent la main sur les données personnelles des élèves et de leurs parents. Des alternatives s’appuyant sur des logiciels libres émergent grâce à l’initiative d’enseignants, de parents et de hackers.
Face à Twitter et compagnie, il existe des alternatives aux multinationales du net
Le milliardaire Elon Musk vient de racheter Twitter, quand Facebook a fait la fortune de Mark Zuckerberg. Peut-être est-il temps de passer à des réseaux sociaux libres des intérêts financiers de grands patrons. Ça existe.
Mastodon, Diaspora, PeerTube...: des alternatives «libres» face aux géants du Net et à leur monde orwellien
En vingt ans, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ont investi notre quotidien, colonisé nos imaginaires, mis la main sur nos données personnelles. Peut-on leur échapper? Pour chacun de ces services, les alternatives aux «Gafam» existent déjà, et rassemblent, pour certaines d’entre elles, plusieurs millions d’utilisateurs. Basta! vous les présente.
Grand débat: pourquoi la plateforme de consultation en ligne est vivement critiquée pour son opacité
Comment seront traitées et hiérarchisées les contributions des citoyens au grand débat? Les outils numériques utilisés sont-ils transparents? Des lobbies ou groupes de pression sont-ils en mesure d’influencer la synthèse de proposition qui sera rendue publique? Les opinions émises risquent-elles de servir à des campagnes de manipulation à l’approche des élections européennes? Plusieurs acteurs du numérique critiquent vivement le choix qui a été fait par le gouvernement et son prestataire, la startup Cap collectif qui gère la plateforme du grand débat. Pourtant, des outils transparents, qui permettent une véritable appropriation démocratique, existent.
La carte des mobilisations contre les traités de libre-échange
Le projet de traité de libre échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA) doit être soumis à l’approbation du Conseil européen le 18 octobre. Négocié dans une grande opacité, ce traité, s’il est adopté, aura des conséquences sur nos vies quotidiennes : l’emploi, la santé, l’alimentation, les services publics… Le 15 octobre, des manifestations sont prévues dans toute la France. Voici l’appel des organisations à l’initiative de l’événement et la carte des mobilisations.
Comment construire sa maison écologique en une semaine et à petit prix grâce à l'«open source»
Les géants du BTP ont-ils du souci à se faire? Après les logiciels libres et la fabrication de machines ou d’objets, la communauté mondiale des fab (…)
L'Éducation nationale, champ de bataille entre logiciels libres et multinationales de l'informatique
L’apprentissage de l’informatique et des outils numériques fait progressivement son entrée au sein des écoles. À l’enjeu éducatif – apprendre aux élèves à utiliser et comprendre les nouvelles technologies dont ils se servent – s’ajoute un enjeu commercial pour de grandes firmes, comme Microsoft, qui cherchent à faire connaître leurs produits auprès des 12,7 millions d’élèves.
Framasoft lance une ambitieuse campagne pour dégoogliser Internet
Framsoft s’attaque aux géants de la Silicon Valley. L’association qui promeut logiciel et culture libres vient de lancer une grande campagne de dons afin de poursuivre le développement de ses outils. Objectif: proposer des services alternatifs aux applications de Google (et d’autres), qui «menacent nos vies numériques». Basta! relaie son appel.
Les profs réfléchissent sur le numérique à l’école… chez Microsoft!
L’Académie de Paris organise sa «Journée de l’innovation et du numérique» aujourd’hui, ce 28 mai. L’occasion pour le corps enseignant de s’interroger sur la place de l’informatique dans le milieu scolaire. La manifestation sera ouverte à tous: les professeurs du premier et second degrés, les conseillers principaux d’éducation (CPE), les formateurs… et aussi les sponsors. Elle ne se déroulera pas dans une université ou dans une classique salle de conférence mais… au siège de Microsoft France à Issy-les-Moulineaux!
«Les biens communs nous offrent davantage de liberté et de pouvoir que ne le font l’État et le marché»
Qu’y a-t-il de commun entre une coopérative, un potager partagé, un collectif de hackers ou une communauté autochtone gérant une forêt? Tous «agissent et coopèrent avec leurs pairs, de manière auto-organisée, pour satisfaire leurs besoins essentiels», explique David Bollier.
Numérique: cette empreinte écologique que les consommateurs ont bien du mal à voir
L’économie virtuelle consomme une énergie bien réelle. Les «data centers», qui regroupent les serveurs indispensables à la navigation sur le Web et à la circulation des 300 milliards de courriels, pourriels, photos ou vidéos envoyés quotidiennement, peuvent consommer autant d’énergie qu’une ville de 200 000 habitants. Sans compter le coût environnemental de la fabrication d’équipements toujours plus nombreux. De quoi relativiser l’apport apparemment écologique de l’économie dématérialisée, avec ses «télé-réunions», son commerce en ligne ou ses téléchargements.
Ces agriculteurs et ingénieurs qui veulent libérer les machines
Ils fabriquent des machines libres de droits, sans brevet. Des engins à construire soi-même, sorte de meccano géant, écologique et à moindre coût. Pour bâtir des maisons, produire de l’énergie, faire cuire des aliments, extraire des matériaux ou cultiver la terre. De quoi construire un village. Ou une civilisation. Leur objectif: éditer plans et modes d’emploi, construire des prototypes, expérimenter, partager et diffuser à tous, pour faire vivre cette révolution industrielle d’un nouveau genre. Des États-Unis à l’Isère, bienvenue dans l’univers des pionniers de «l’écologie open source».
L'univers de la culture libre et non-marchande a sa galaxie: Framasoft
Des millions de logiciels, des services en ligne, des livres, de la musique… Diffusés non par une multinationale, mais par une association, portail francophone de la « culture du libre ». Fer de lance de la promotion des logiciels libres depuis une décennie, Framasoft rassemble tous ceux qui cherchent à inventer d’autres manières de faire tourner un ordinateur, d’échanger des contenus, de partager des œuvres, bien loin des logiques marchandes de Microsoft ou Google. Plongée dans l’univers du libre, à la découverte d’un réseau d’éducation populaire protéiforme.
Risque de conflit d'intérêts massif à l'Office européen des brevets
250 000 demandes de brevets ont été déposées en 2011 à l’Office européen des brevets. Un record. La direction en veut toujours plus, et propose de verser une prime à ses 7 000 salariés. Ce bonus est loin de faire consensus en interne. Pour une partie du personnel, l’éthique et la qualité du travail passent avant les primes au rendement. D’autant que le personnel pourrait être placé en situation de conflits d’intérêts.
Bernard Stiegler: «Le marketing détruit tous les outils du savoir»
Vous êtes fatigués des petites phrases, des analyses politiques et médiatiques incapables de se projeter au-delà du prochain sondage? Basta!, en partenariat avec Soldes, la revue «pop et intello», vous propose une interview fleuve du philosophe Bernard Stiegler. Disciple de Derrida, il dirige l’Institut de recherche et d’innovation et a cofondé l’association Ars Industrialis.
Logiciels, semences, éducation: à la rencontre des activistes du «Libre», pionniers d’une société de partage
Tous connectés! Tous captifs? Deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie: les principes émancipateurs du logiciel libre s’attaquent à ceux, exclusifs, du droit de la propriété intellectuelle. La révolution du partage ne concerne pas que le numérique: des pratiques collectives «non propriétaires» essaiment dans l’alimentation avec les semences libres, dans la santé avec des médicaments «open source», ou dans l’éducation grâce au libre accès à la connaissance… Le nouveau documentaire de Philippe Borrel, «Internet ou la révolution du partage», part à la rencontre de celles et ceux qui, de l’Inde aux Etats-Unis en passant par l’Europe, expérimentent ces outils d’émancipation. Il est diffusé ce mardi 7 mai à 23h55 sur Arte. Retrouvez sur Basta! une série de bonus.