Le site GreenIT.fr en a fait son cheval de bataille et le rappelle régulièrement: c’est la fabrication des équipements qui concentre les impacts environnementaux, bien plus que leur utilisation. De plus, une fois jeté, l’ordinateur représente un déchet polluant. L’allongement de la durée de vie des ordinateurs est donc la meilleure démarche possible du green IT.
Le logiciel “libre et ouvert” fut une belle utopie, née au début de l’épopée de l’ordinateur personnel, et qui mourra probablement avec la récupération quasi-totale de ce mouvement par quelques firmes oligopolistiques, dans le courant de cette décennie. Pourquoi une vie si brève? Probablement parce que, dès le début, un non-dit s’est glissé dans la définition de l’enjeu du mouvement par ses propres acteurs: libre et ouvert, oui, mais pour qui?
Plus je travaille sur des projets concrets d’écoconception de logiciel et plus il m’apparaît évident que le principal levier, pour réduire leurs impacts environnementaux, réside dans la sobriété fonctionnelle.
[…] En effet, une meilleure gestion des données permet aux organisations de mieux comprendre et évaluer l’impact environnemental et social de leurs décisions. De même, un meilleur partage des connaissances favorisera la capitalisation de l’expérience. Il s’agit en outre d’encourager une approche ouverte et transparente auprès des entreprises et plus particulièrement des éditeurs et intégrateurs de solutions, le développement durable faisant l’objet d’une politisation et d’investissements croissants…