L’Unesco, en partenariat avec Inria et Software Heritage, publie l’Appel de Paris, pour sensibiliser à la préservation et à l’accès au code source des logiciels.
L’open source est une des alternatives qui permet aux entreprises de « desserrer l’étau financier des fournisseurs et de disposer de marges de manœuvre dans leurs négociations avec les éditeurs de logiciels.
Une entreprise sur deux estime l’open source est désormais indispensable pour sa transformation numérique et sera très bien implanté dans des domaines comme la cybersécurité.
Les associations de promotion du logiciel libre, l’ADULLACT et l’AFUL, souhaitent alerter les pouvoirs publics sur la place de la création libre dans l’écosystème national, au regard des futures dispositions législatives françaises et européennes.
Les experts en sécurité informatique ont découvert deux failles de sécurité majeures dans les microprocesseurs Intel. Les deux problèmes, appelés Meltdown et Specter, pourraient permettre aux pirates informatiques de voler tout le contenu de la mémoire des ordinateurs, quel que soit le type de matériels, terminaux mobiles, ordinateurs personnels et serveurs.
A l’occasion du Paris Open Source Summit 2016 qui s’est tenu la semaine dernière, le CNLL (Union des entreprises du logiciel libre et de l’open source en France) a réalisé une enquête sur l’emploi du secteur selon laquelle 1000 emplois devraient être créés l’année prochaine.
Alors que le marché des bases de données s’est stabilisé autour du trio Oracle/IBM/Microsoft et plus récemment SAP, les bases de données open source ont gagné en maturité et deviennent un choix réaliste.
Si l’essor du Software-Defined Storage n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour les fournisseurs traditionnels, les équipes informatiques au contraire y ont tout à gagner, que ce soit en matière d’évolutivité illimitée, de baisse des coûts ou d’administration des solutions non-propriétaires. Le concept open source signe l’arrêt de mort des monopoles détenus par les fournisseurs (le «vendor lock-in») et l’avènement d’une réelle portabilité sur le cloud.
Le contraste entre les logiciels propriétaires et open source est aussi vieux que l’industrie de l’informatique elle-même. Dans presque toutes les catégories, des logiciels sont disponibles soit auprès de fournisseurs qui développent et commercialisent eux-mêmes leur code, soit auprès de communautés de développeurs travaillant avec du code ouvert. Au cours de la dernière décennie, l’aversion envers l’utilisation des logiciels libres, particulièrement dans les entreprises, a pris un tournant majeur.
Le futur de Windows passera-t-il par l’open source ? Ce n’est pas exclu si l’on en croit Mark Russinovich, le directeur technique de Microsoft Azure, dont les propos (exprimés au cours d’une discussion en marge d’une conférence technologique à Santa Clara en Californie) ont été repris par le site Redmond ChannelPartner.
Les attentats de janvier à Paris ont déclenché une vague de discours sécuritaires et de dangereux projets législatifs s’annoncent bien au-delà des frontières françaises. Un contrôle des communications en ligne, de la surveillance, des attaques contre l’expression anonyme et le chiffrement sont déjà à l’ordre du jour, sous prétexte de combattre un ennemi invisible dans une guerre perpétuelle.
Campaign for clear Licensing, une organisation à but non-lucratif basée au Royaume-Uni qui se définit comme un régulateur souhaitant «secouer les choses dans dans le domaine des licences IT» , vient d’adresser à Larry Ellison et ses collègues d’Oracle une lettre ouverte plutôt corrosive.
En soulignant que «vingt pour cent d’Azure est déjà sous Linux» le PDG de Microsoft Satya Nadella a enterré la hache de guerre avec la communauté Linux.
Paris accueille ce week end la première édition de l’exposition «Maker Faire». On peut y découvrir le phénomène du Maker Mouvement au travers de démonstrations, ateliers et conférences. Le 104, un bâtiment d’exposition de la ville de Paris, accueille ce samedi 21 juin et le dimanche 22 juin 2014, une exposition d’un type bien particulier qui mérite le détour. Les exposants appelés «Makers» sont des inventeurs, des créateurs qui partagent la passion de la création, du «do it yourself» sous toutes ses formes (couture, menuiserie, cuisine, impression 3D, robotique, physique, chimie…).
Évidemment, c’est un peu comme si EDF ou la RATP publiait une enquête sur la qualité de leur service mais cela n’empêche d’observer les résultats de l’enquête réalisée par le Conseil National du Logiciel Libre (CNLL) sur les technologies d’avenir, les freins à l’adoption du libre, l’affaire Snowden…
Le concept de logiciel open source est apparu au début des années 80 comme un moyen pour les universitaires spécialisés en informatique et les chercheurs de travailler en collaboration pour élaborer le meilleur logiciel possible et relever de nouveaux défis. Alors que l’adoption des nouvelles technologies a trouvé un nouvel élan dans les années 90, l’intérêt pour une approche «ouverte» a continué de croître et les utilisateurs y ont trouvé un réel intérêt.