Pour Real Life – dont on ne recommandera jamais assez la qualité (@_reallifemag) – l’essayiste Adam Clair (@awattobuildit) dresse une intéressante comparaison entre algorithme et bureaucratie.
L’accord commercial entre l’Europe et le Canada, le CETA, devrait pouvoir entrer provisoirement en vigueur avant même le vote du Parlement français. C’est la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale qui en a décidé ainsi mercredi 5 octobre, en rejetant une résolution réclamant au gouvernement français qu’il s’oppose à la mise en oeuvre provisoire du CETA.
Dans l’univers très anxiogène des grands accords commerciaux négociés derrière des portes closes, le traité transatlantique Tafta/TTIP en préparation entre l’Europe et les Etats-Unis occupe depuis bientôt trois ans le devant de la scène de notre côté de l’Atlantique – quand les Américains s’intéressent davantage au traité transpacifique, officiellement signé le 4 février 2016.
La France parviendra-t-elle à ménager la chèvre et le chou? Après plusieurs mois de réflexions et de consultation, le gouvernement a transmis mardi 2 juin à la Commission européenne ses propositions de réforme du mécanisme d’arbitrage privé controversé ISDS (acronyme de Investor-State Dispute Settlement) qui plombe les négociations du traité transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis.
Ouvrir les données ne suffit pas. Permettre aux utilisateurs de récupérer leurs données non plus. “La restitution des données à l’utilisateur ne suffira pas à les armer, s’ils ne peuvent être conscients des traitements que leurs données subissent”. Les utilisateurs, même s’ils récupéraient leurs données ne seraient pas à égalité avec les services qui les utilisent, “car ceux-ci savent les traiter”. Mais pas les utilisateurs! Eux n’ont aucun moyen pour l’instant de connaître les traitements qui sont appliqués à leurs données!
C’est l’histoire d’un coup de force franco-allemand avorté qui aurait pu abattre un totem du commerce mondial. L’histoire de quelques semaines décisives où la timidité du gouvernement français a conduit à laisser l’Union européenne avaliser un choix qu’elle regrettera peut-être dans quelques années: l’inclusion d’un mécanisme d’arbitrage privé dans l’accord commercial CETA conclu entre l’UE et le Canada le 26 septembre.
L’écrasante domination d’Android sur le marché des smartphones et des tablettes ne profite pas seulement à Google, son concepteur. Elle rapporte aussi très gros à… Microsoft ! L’éditeur américain de logiciels, qui a bien du mal à imposer son système d’exploitation Windows sur les supports mobiles, a en effet conclu il y a quelques années des accords de licences avec les principaux fabricants de terminaux Android, pour leur permettre d’utiliser une partie de ses brevets.
Quand la France va-t-elle modifier sa loi sur l’open-data? La directive européenne sur les données publiques (PSI) doit être transposée dans le droit français d’ici à juillet 2015. Le 10 septembre, la commission des finances a rejeté l’article prévoyant la transposition de cette directive par cet ordonnance.
Les commissions des libertés, de l’industrie et des affaires juridiques ont émis du Parlement européen des avis négatifs sur ce texte de lutte contre la contrefaçon.
Plus de 10 000 universitaires du monde entier ont déjà signé la pétition, “Le coût du savoir”. […] " On est tous confrontés au même paradoxe. Nous faisons les recherches, écrivons les articles, œuvrons au référencement des articles par d’autres chercheurs, le tout gratuitement… Et ensuite nous rachetons le résultat de notre travail à des prix scandaleux."
L’entreprise propose un modèle d’accord, qu’elle fera signer à ses employés, garantissant à ses salariés une forme de contrôle sur les brevets qu’ils contribuent à créer.
Les candidats du PS et de l’UMP ont répondu à un questionnaire du Conseil national du logiciel libre, une association professionnelle d’entreprises travaillant dans le secteur du logiciel libre. Les réponses des deux candidats dévoilent deux conceptions politiques différentes de la propriété intellectuelle en matière de logiciel.
A Berlin, le Parti pirate est entré fin 2011 au Parlement régional avec 8,9 % des voix. Son homologue français tente, lui, de se mettre en ordre de bataille pour les législatives de 2012.
Il y avait la “firme à la pomme”, il faudra désormais compter sur la “marque à la framboise”… Le Raspberry Pi, un ordinateur low cost, vendu entre 25 et 35 dollars (19 et 26 euros) a été lancé mercredi 29 février. Pour l’heure, seul le modèle B (à 35 dollars) a été commercialisé. Quelques heures seulement après son lancement, l’appareil est déjà victime de son succès. Les sites de la fondation Raspberry Pi, mais également de deux revendeurs britanniques, demeurent inaccessibles.
Après avoir fêté les dix ans de sa licence en 2011, l’association VideoLAN a lancé, samedi 18 février, la version 2.0 de son lecteur multimédia VLC (pour VideoLAN Client). Une nouvelle version attendue depuis longtemps par tous les utilisateurs du fameux logiciel au cône de chantier orange. Le symbole d’un “work in progress” qui s’est transformé en “success story”: depuis sa création, VLC revendique 485 millions de téléchargements. Et tout cela, gratuitement.
Tunis, Envoyé spécial - Un an après la révolution de jasmin et le départ précipité du dictateur Ben Ali le 14 janvier 2011, les acteurs des anciens et nouveaux médias se sont réunis les 12 et 13 janvier à Tunis pour un colloque intitulé “Tunisie : révolution, transition et mutation” organisé par Canal France International (CFI), l’Association tunisienne des libertés numériques (ATLN), l’Association du multimédia et de l’audiovisuel et Tunisie Live, premier site tunisien d’information en langue anglaise.