La création de plusieurs outils, dont la nouvelle version du site mise en ligne mercredi, vise à soutenir les rassemblements et à prolonger la lutte sur Internet.
La Commission européenne a adressé au géant américain une liste de griefs contre son système d’exploitation pour smartphones. Il est accusé de ne pas respecter les règles de la concurrence.
Une équipe de «geeks citoyens» veut améliorer les infrastructures de télécommunication dans les Antilles françaises pour la simulation d’alerte au tsunami qui sera organisée en mars.
De WikiLeaks aux Anonymous, l’anthropologue américaine dépeint l’évolution des cybermilitants qui, venus d’horizons idéologiques très divers, mettent leur compétence technique au service de «la bataille pour les libertés civiles».
Mounir Mahjoubi vient de succéder à Benoît Thieulin à la tête du Conseil national du numérique. L’un dresse son bilan, l’autre annonce les chantiers à venir.
Le texte est examiné à partir de cet après-midi. De l’étendue de l’ouverture des données publiques à la «portabilité» des données privées en passant par les «biens communs numériques», les points de débat sont nombreux.
Le fondateur de Debian, un système d’exploitation libre pour ordinateur, avait 42 ans. Il avait annoncé son suicide sur Twitter et se disait victime de violences policières.
«Une intelligence partout distribuée, sans cesse valorisée, coordonnée en temps réel»: ainsi le philosophe français Pierre Lévy définissait-il, en 1994, «l’intelligence collective», vue comme finalité sociale idéale de l’informatique communiquante… Vieux rêve d’un «hypercortex numérique» porté par bien des pionniers de l’Internet et du Web, qui combine le «pouvoir d’agir», offert aux individus par l’ordinateur personnel, et la construction collaborative des savoirs par la libre circulation des connaissances sur le réseau.
Nicolas Huchet, alias Bionicohand, ne vise pas le gratuit, mais le bas coût. Et surtout le «faire au lieu d’acheter» grâce à l’open source, à l’esprit collaboratif et au «do it yourself», la philosophie du «faire soi-même».
Pour la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, la «coconstruction» en ligne expérimentée pour le projet de loi numérique est une façon de «renouveler le débat démocratique». Quitte à «nourrir des déceptions».
Le secrétariat d’Etat au Numérique doit publier ce vendredi les résultats du questionnaire envoyé aux inscrits sur la plateforme «République numérique». «Libération» a pu les consulter en amont.
Pour ce spécialiste des usages numériques, le Réseau, produit du complexe militaro-scientifique, vise une forme d’auto-organisation qui s’affranchirait de toute autorité politique.
Adopté en Conseil des ministres, le projet de loi numérique renforce l’ouverture des données publiques, les droits des internautes sur leurs données et l’accès au réseau pour les plus fragiles. Mais la «neutralité du Net» a été limitée, et les «biens communs numériques» abandonnés.
La légende veut que ce soit en souhaitant modifier le pilote d’une imprimante Xerox récalcitrante et en découvrant qu’il n’avait pas accès au code source que l’informaticien américain Richard Stallman ait eu, en 1980, le déclic qui le pousserait à initier le mouvement du «logiciel libre»: celui que chacun peut librement utiliser, étudier, modifier et partager - ce qui implique l’ouverture du code.
La consultation en ligne sur le projet de loi «pour la République numérique», qui a mobilisé plus de 20 000 contributeurs, se termine ce dimanche à minuit. Les propositions des internautes seront arbitrées cette semaine.
Régulation. Les pratiques numériques ont fait émerger de nouvelles ressources partagées. Leur reconnaissance est l’un des enjeux du projet de loi Lemaire.
De Wikipédia aux logiciels libres, des Creative Commons à l’Open Access, l’informatique et Internet ont fait émerger de nouveaux «biens communs». Quelle place leur donner? La question est au cœur du débat sur le projet de loi numérique.