Un mois avant la première édition en France de la Kubecon Europe, la directrice exécutive de la Cloud Native Computing Foundation, qui gère Kubernetes, revient sur les projets et ambitions et apporte son regard sur l’évolution de la place de l’open source dans les entreprises.
La société mère d’Ubuntu, qui équipe aujourd’hui des millions d’ordinateurs de bureau, de serveurs et d’instances cloud, continue de rechercher l’équilibre entre la fourniture de ‘Linux pour les humains’ et sa responsabilité croissante sur le marché mondial de la technologie.
Localtis: L’usage des logiciels libres est assorti d’obligations telles que le reversement des développements informatiques à la communauté. C’est ce que vient de rappeler un jugement de la cour d’appel de Paris du 24 février 2024 opposant la coopérative Entr’ouvert à Orange business services.
La cour d’appel de Paris a condamné Orange à payer 650.000 euros à la société coopérative Entr’Ouvert pour ne pas avoir respecté la licence GNU GPL v2.
Plus de 8 entreprises sur 10 utilisent de l’open source et neuf administrations sur 10 participent à son développement. Malgré leur bonne réputation, ces logiciels ouverts manquent d’actions de formations dans le privé et se heurtent aux craintes sur leur stabilité dans le secteur public.
D’après Forrester, 2024 devrait être l’année où les technologies d’IA continueront à se démocratiser, mais aussi celles où les différentes contraintes –comme le Shadow AI et la gouvernance– vont être sérieusement prises en compte.
Le Conseil national du numérique est une institution dotée d’une mission claire: assurer la circulation des idées sur notre relation au numérique. Ce qui exige de maximiser nos canaux d’échanges pour échanger avec toutes les personnes intéressées. En l’état, nous faisons le choix, que nous discutons régulièrement, de rester sur X (ex-Twitter) où sont encore présents beaucoup de relais d’information, de partenaires et d’interlocuteurs.
Dans cette tribune, le secrétaire général du Conseil national du Numérique (CNNum) et co-auteur d’un ouvrage sur les réseaux sociaux*, Jean Cattan, s’interroge sur l’avenir de l’Etat sur les réseaux sociaux, et en particulier sur Twitter/X, alors que leur fonctionnement bascule vers un modèle payant qui met à mal le principe de non-discrimination de l’accès aux communications des organisations publiques. Une bascule qui fait également peser le risque d’une “remonopolisation” autour d’une poignée d’acteurs des réseaux sociaux.
Créé en 2010 par un développeur français, Lichess compte des millions de parties d’échecs jouées par jour. Associatif et libriste, Lichess proteste contre un partenariat annoncé par la Fédération française des échecs avec une entreprise utilisant des NFT.
Alors que le sujet des risques liés aux hallucinations et aux biais de ChatGPT et ses concurrents prend de plus en plus de place, la startup française Giskard se positionne comme garante de la qualité des intelligences artificielles génératives. Elle espère imposer son service de certification des IA comme un tiers de confiance indispensable au développement du secteur… Un potentiel jackpot en perspective.