Individuellement, nous sommes tous démunis devant la crise du coronavirus. Un boom collaboratif mondial est en train de changer la manière dont la science se fait.
Un essai clinique consistant à administrer à dix malades du Covid-19 une solution issue du sang d’un ver marin aux propriétés oxygénantes va pouvoir démarrer après l’accord obtenu du Comité de protection des personnes (CPP), ont annoncé samedi les porteurs du projet. Après l’accord de l’ANSM (Agence nationale du médicament et des produits de santé) il y a une semaine, la société bretonne Hemarina, à l’origine du produit, a annoncé à l’AFP avoir obtenu l’indispensable feu vert du CPP pour démarrer ses recherches.
Un site open-source illustre l’ensemble des séquences génétiques du coronavirus obtenues par les chercheurs. Une manière de visualiser la pandémie et de comprendre son évolution…
Hackathon, outil de reporting ou infographie interactive… plusieurs initiatives impliquant des spécialistes suisses de la data se focalisent sur des solutions digitales pour lutter contre la pandémie en puisant dans les données.
La start-up italienne Isinnova a imprimé des valves respiratoires pour aider l’hôpital de Chiari, dans le Nord de l’Italie. Sans cet élément, impossible de connecter les masques à oxygène aux respirateurs qui servent à maintenir en vie les patients les plus gravement atteints de Covid-19. La jeune pousse en a imprimé une centaine en 24 heures pour moins d’un euro pièce.
We are seeing how the monopolistic repair and lobbying practices of medical device companies are making our response to the coronavirus pandemic harder.