En guerre contre OpenAI et ses modèles commerciaux, Elon Musk avait promis début mars qu’il rendrait le modèle de langage derrière Grok, son chatbot, open source. Promesse tenue.
Un dilemme réside en intelligence artificielle: les progrès dans le domaine sont-ils la propriété des entreprises ou doivent-ils être partagés à la communauté de chercheurs? En annonçant déployer en «open source» son «chatbot» conversationnel baptisé Grok, Elon Musk a non seulement relancé le débat, mais aussi taclé la société Open AI -créatrice de chat GPT- devenue une entreprise à but lucratif, au grand dam du milliardaire. Les motivations du patron de X sont-elles louables et un juste équilibre peut-il exister dans le monde de l’IA?
Le président exécutif et directeur technique de X Elon Musk a déposé une plainte auprès d’un tribunal de San Francisco contre OpenAI et Sam Altman. Il estime que les récentes relations de la start-up avec Microsoft ont modifié son engagement initial en faveur d’une intelligence artificielle publique et open source.
Malgré son accord avec le géant américain, la start-up française assure vouloir rester indépendante et ne pas renoncer à publier des modèles en open source.
Alors qu’il défendait mordicus l’open source comme valeur cardinale pour s’imposer face aux géants américains, le champion français de l’intelligence artificielle, Mistral AI, a développé son plus puissant modèle de langage de manière fermée, et a conclu un partenariat pour l’heure exclusif avec Microsoft pour sa distribution, laissant même l’Américain entrer symboliquement à son capital. Si ce virage stratégique aux allures de séisme fait sens d’un point de vue économique et bénéficie du soutien de la France, il rend furieux à Bruxelles et parmi les défenseurs de l’IA européenne.
Les régulateurs, les start-ups et les grandes entreprises technologiques sont divisés en deux camps dans le débat sur l’intelligence artificielle Open Source, accessible à tous, ou pas?
Modèle open source ou propriétaire: quelle stratégie d’IA adopter pour ses projets? Coût, confidentialité, performance… Le choix entre un modèle source ou propriétaire nécessite de définir avec clarté les objectifs et les contraintes inhérentes à son projet.
L’Union européenne devrait se montrer plus clémente pour les modèles d’IA open source, par rapport à leurs homologues propriétaires. C’est en tout cas ce qui transparait d’un document de travail qui a fuité sur le futur règlement de l’AI Act.
Un rapport de la Fondation Linux peut servit de feuille de route pour envisager un avenir où l’IA générative open source stimule l’innovation et favorise un environnement éthique, sûr et collaboratif. Voici les grandes pistes.
Le Général Patrick Perrot, coordinateur pour l’IA de la Gendarmerie nationale, décrit le nouveau visage de la criminalité à l’ère des intelligences artificielles dites génératives
Les modèles de langage open source se rapprochent de leurs rivaux fermés et propriétaires, selon une étude comparant les performances des uns et des autres. Si les seconds sont toujours devant, l’écart s’est réduit en 2023.
Une IA construite grâce à des données en libre accès, pour que chacun d’entre nous puisse profiter d’un système personnel tenant compte de ses besoins particulier. C’est l’avenir de l’intelligence artificielle annoncé à ai-Pulse.
La plainte, l’une des nombreuses déposées pour des motifs similaires, intervient dans un contexte tumultueux pour OpenAI, après la mise à l’écart surprise de son fondateur Sam Altman, la semaine dernière, et son retour il y a un jour.
OpenAI tente de se positionner comme une alternative viable au développement open source de type «build-it-yourself» avec des produits moins chers et des capacités avancées. L’arrivée de GPT-4 Turbo et de l’API Assistant montre clairement cette voie selon les analystes et les spécialistes du marché de l’IA générative.
Des milliers de Québécois souffrant de diabète de type 1 doivent gérer leur maladie avec les moyens du bord, faute de financement public des pompes à insuline. Ces appareils très coûteux sont remboursés par l’assurance maladie dans plusieurs autres provinces, dont l’Ontario.
D’après Forrester, 2024 devrait être l’année où les technologies d’IA continueront à se démocratiser, mais aussi celles où les différentes contraintes –comme le Shadow AI et la gouvernance– vont être sérieusement prises en compte.