Ouvrir les données ne suffit pas. Permettre aux utilisateurs de récupérer leurs données non plus. “La restitution des données à l’utilisateur ne suffira pas à les armer, s’ils ne peuvent être conscients des traitements que leurs données subissent”. Les utilisateurs, même s’ils récupéraient leurs données ne seraient pas à égalité avec les services qui les utilisent, “car ceux-ci savent les traiter”. Mais pas les utilisateurs! Eux n’ont aucun moyen pour l’instant de connaître les traitements qui sont appliqués à leurs données!
La députée européenne Julia Reda, par ailleurs membre du parti pirate, annonce qu’elle a obtenu de la Commission européenne le déblocage d’une enveloppe d’un million d’euros dans le cadre d’un projet pilote visant à organiser l’audit des logiciels open source utilisés par les institutions européennes.
Le Parlement Européen va mener un audit de sécurité afin de s’assurer que l’ensemble de ses solutions libres et Open Source ne posent pas de problème de sécurité. 500 000 euros seront aussi alloués pour développer l’outil web de création d’amendement, AT4AM.
Alors que, par essence, Internet pourrait être le lieu privilégié et concret de l’application réelle de nos droits fondamentaux, nous assistons peu à peu à leur émiettement et à l’apparition de la «zone de non-droit». Ironiquement, alors que cette menace était agitée par une puissance publique prétendant défendre l’intérêt général pour justifier ses tentatives de reprise de contrôle sur un outil lui échappant, c’est finalement sous la forme d’un recul de la capacité des citoyens à faire valoir leurs droits face à l’exercice arbitraire du pouvoir qu’elle se réalise.
L’échange ce matin sur RTL, entre Yves Calvi et le professionnel Benjamin Bayart, éclaire d’un jour nouveau la cyber-attaque de Sony Pictures. Loin des approches belliqueuses et des chagrins de stars, l’affaire révèle un danger pour nos données.
Bonjour, c’est Pierre, co-fondateur de IndieHosters. Avec Michiel de Jong, nous avons créé indieHosters il y a 2 mois pour aider les logiciels libres dans le nuages à toucher le grand public.
Pourrait-on imaginer un jour Pascal Rogard manifester coude à coude avec la CNIL et les membres de la Quadrature du Net? Ce miracle pourrait avoir lieu au regard des positions américaines exprimées dans le cadre d’un accord de libre-échange nommé «Accord sur le Commerce des Services» (ACS) ou en anglais «Trade in Service Agreement» (TISA)
Le site « The Pirate Bay » a été fermé[1]. Dans la tête des gens, ça a fait tilt de savoir que demain, ils devraient télécharger leur émission de télévision favorite autre part. En y réfléchissant, ils ont décidé que c’était le début d’une pente glissante. Ils comprennent que ça veut peut-être dire que ce contenu alternatif sera probablement d’accès difficile voire impossible. Que les langoliers[2] nous rattrapent plus vite que nous ne l’imaginions.
Numerama dresse la liste des 13 réformes dans le domaine du numérique que le Gouvernement de Manuel Valls a programmé d’ici la fin du mandat de François Hollande en 2017. Outre la grande loi numérique prévue en 2015 et une nouvelle loi anti-piratage post-Hadopi prévue en 2016, de nombreux textes et mesures touchent directement ou indirectement au numérique.
Le député Thierry Mariani s’est attiré hier une salve de critiques après qu’il a applaudi les facilités de connexion dans les hotspots accessibles en Corée. Nombreux sont ceux qui lui ont rappelé sur Twitter qu’il avait voté la loi Hadopi et ne devait finalement ne s’en prendre qu’à lui-même. Cependant, une petite remise en perspective s’impose.
Hier, Edward Snowden est intervenu pour la première fois en France dans le cadre d’une conférence organisée par Amnesty International. Il est notamment intervenu sur l’erreur de logique fondamentale qui alimente selon lui le monde du renseignement aujourd’hui. Il a rappelé également que la France n’était pas épargnée.
Lors du forum européen sur la gouvernance des données, la présidente de la Cnil française a présenté une déclaration commune qui pourrait devenir les CGU des Européens sur les données personnelles.
La CNIL va diffuser lundi une étude intéressante montée avec l’Inria. Elle visera à informer les utilisateurs de la masse de données personnelles passant dans les mains de leur smartphone et des applications installées. Une première campagne visait l’iPhone en avril 2013. Cette fois Android sera sur le grill.
Les autorités européennes de protection des données personnelles – le «G29», dont le représentant français est la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) – organisent lundi 8 décembre à Paris une conférence internationale consacrée à la protection des données personnelles: l’European Data Governance Forum, à suivre en direct vidéo et sur Twitter avec le mot-clé #EDGF14.
La Cnil organise une grande conférence sur la protection des données personnelles. Sa présidente Isabelle Falque-Pierrotin dessine les contours des discussions.
Dans le prolongement de l’affaire Snowden, la revue Risques de la Fédération française des sociétés d’assurance m’a invité, le 24 juin dernier, à participer à une table ronde réunissant également Philippe Aigrain (@balaitous sur Twitter), co-fondateur de La Quadrature du Net, chercheur et essayiste, Antoine Lefébure (@segalen), auteur de L’affaire Snowden (Ed. La Découverte), Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris et Thierry van Santen, directeur général d’Allianz Global Corporate & Specialty SE France.
Une coalition internationale se monte autour du logiciel open source Detekt, destiné à repérer les PC Windows potentiellement exposés à des écoutes électroniques.